vendredi 2 janvier 2009

La cueillette d’olives bat son plein à Ait-Bouyahia



Un appel me rappelle plein de souvenirs.
Un appel me plonge au cœur de nos oliviers (notre or à nous).
J’appelle ma mère pour avoir de ses nouvelles et elle me dit qu’elle cueille des olives. Une saison riche malgré un été chaud. Je replonge dans un souvenir profond :


L'olivier prend son origine au Moyen-Orient. Son fruit constitue la base de l’alimentation des peuples méditerranéens depuis l’antiquité. Les premières civilisations de Mésopotamie et les Égyptiens savaient greffer et cultiver l’olivier. Ils en ont tiré une huile onctueuse avant que les Grecs et les Romains ne la fassent connaître dans tous les pays de la Méditerranée. (http://www.menguys.com/olives.htm)



L’olive ce petit fruit tant aimé qui est d'un vert à l'automne et qui devient noir et gorgé d’huile en janvier et février.



Les récoltes varient selon l’utilisation du fruit (destiné à la table ou au moulin). Entre septembre et octobre pour les conserves (olives vertes) et après la véraison (olives colorées de jaune vert, de brun et de noir) destinées au moulin.
À maturité du fruit, la méthode manuelle de cueillettes est de mise à Ait-Bouyahia avec l'utilisation de peignes à olives, de râteaux, de bâtons et de bâches.
L’extraction de l’huile :
Du moulin traditionnel (ancestral) au moulin à huile, mon village garde les deux moyens, car les mains de nos mères donnent toute la douceur et la tendresse à cette huile si chère nous.




Cette huile, pur jus de fruits, est strictement naturelle. Elle reste un élément attachant de notre culture, tradition et folklore.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Bonsoir.
Je suis originaire du village d'Ait Bouyahia , même si je n'y ai jamais vécu plus de trois mois consécutifs et n'y suis pas né. Mon attachement à ce village est fort même s'il n'est pas charnel, il est fort par la masse de souvenirs que j'ai pu cumuler avec mes parents maintenant disparus.
Les souvenirs d'enfance restent indélébiles et je me rappelle des étés torrides, des hivers enneigés et des printemps et automnes sublimes passés à Ait Bouyahia.
Même si ma mère n'était pas originaire du village , elle trouvait un plaisir tout le temps renouvelé d'aller passer les vacances scolaires à Ait Bouyahia.
Il est clair que la Kabylie d'aujourd'hui n'est plus la même que celle d'il y a trois décennies.
Mais je considère que l'acharnement des villageois à imiter le mode de vie des citadins n'a fait que défigurer le paysage authentique des villages.
Pour exemple il n'y a qu'à se promener à Larva n'ath douala pour se rendre compte du désastre urbain qui va surement défigurer prochainement les villages.
Les constructions énormes et disgracieuses feront ressembler tous les villages à d'immenses cloaques.
C'est probablement une projection en trois dimensions des problèmes économiques que vit la région.
A cet égard, l'harmonie du village d'Ait Bouyahia risque également d'être mise à mal par la rude concurrence du :m'as tu vu?
L'exemple de la mairie de Timizart Bouafir devrait être l'exemple à suivre en terme de construction.
L'érection de bâtisses longues hautes et hideuses devraient être freinées.
L'une des curiosités du village est également le minaret de la mosquée 'Akkal Averkkane " en hexagone dont l'origine historique est curieuse ou du moins inconnue.
J'aimerai que les villageois s'impliquent dans la prise en charge de leur cadre de vie .
Figurez vous qu'il n'ya aucun arbre planté dans les rues de Larva hormis ceux que le hasard à balancé sur la voie.
Merci